Bonjour à tous !

Après une bonne nuit de sommeil, il est grand temps que je vous fasse un petit résumé de ce qui s’est passé hier soir: La deuxième édition de la Noctambule, et autant vous le dire tout de suite, c’était aussi « bouillant » que le hashtag officiel de l’évènement !

Sale tête bonsoir !

Oui, je m’emballe peut-être un peu, mais cette course fait officiellement parti de mes coups de ❤ .
Mais commençons par le commencement:

La Noctambule, le principe ?

Pour faire très simple (parce que ça l’est hihi !), il s’agit d’une course de 10km qui se déroule de nuit dans le quartier de la Défense, entre Courbevoie et Puteaux.

Un parcours assez « building », avec les fameuses tours de la Défense, mais pas du tout étouffant comme on pourrait le croire. On traverse des rues plutôt mignonnes, et la nuit redonne tout leur charme à ses quartiers. Enfin c’est mon point de vue !

Niveau ambiance, on retrouve les classiques: fanfares, musiques et fumée sous un pont. Auxquels viennent s’ajouter des jeux de lumière. Et aussi des bouées, sur la ligne de départ (ne me demandez pas pourquoi ! ahah !)

Ma course:

Bon j’ai eu la très mauvaise idée d’avoir pris ma voiture pour me rendre à la course.. Premier casse tête: savoir où la garer.. Un vrai problème quand la course par d’un point A jusqu’à un point B, à l’opposé du départ.. Ma préférence était de la garer à mi chemin du départ et de l’arrivée. Enfin ça c’était dans mes espoirs, parce que je n’avais pas pensé au fait que les rues seraient barrées pour l’occasion (on applaudi tous bien fort Marie !). Du coup, dans un moment de panique extrême en voyant l’heure du coup d’envoi approcher, j’ai décidé de mettre ma voiture à côté du départ, tant pis pour le chemin du retour..!

Arrivée juste à temps (environ 5 minutes avant le départ de la 1ère vague), je me suis naturellement placée dans la zone du deuxième départ. L’attente ne se fait presque pas sentir puisque l’ambiance est déjà là, la musique marque le rythme, les animateurs également.

Puis naturellement les départs se font, à l’heure. Je pars à 21h10, pas d’attente supplémentaire, le contrat est respecté x).
Seul bémol, les SAS de départ sont moins bien respectés dans la 2ème vague que dans la 1ère, ce qui va impliquer un bouchon sur les deux premiers kilomètres environ.

Au début, on piétine, on se double, on se pousse un peu, certains râlent mais l’ambiance reste cool, les gens se parlent, racontent leurs souvenirs de la 1ère édition.

Je perds un peu de temps sur les trois premiers kilomètres à cause de ça, mais ça ne me dérange pas, je suis là pour profiter. Je ne trouve pas totalement mon rythme, et bizarrement, ça me convient. Enfin pour l’instant.
Je veux quand même faire un meilleur chrono qu’à Londres, pour chasser cet horrible souvenir, alors j’accélère un peu.
Puis arrive le quatrième kilomètre et sa côte qui coupe un peu les jambes. Je double le Pacer de 1h et je l’entends donner des conseils à une autre coureuse, j’aime bien l’esprit « je suis coach avant tout ». Je suis donc son conseil moi aussi, et ça marche ! (Si ce pacer lit ceci, alors merci !)

Les mètres s’enchainent entre le ravitaillement et le pont « ambiance boîte de nuit »: musique motivante, lumières et… chaleur ! Ma montre perd le signal GPS, je la maudis un peu. On sort du tunnel, le vent rafraichit, et heureusement ! J’ai presque tendance à oublier qu’il est déjà 21h30 passé !
Je commence à avoir les jambes lourdes, mais je double un duo de coureur où l’un motive le deuxième à la limite de l’abandon, ça me rebooste « aller, plus que 3km ! »

Et je continue comme ça jusqu’au 8km où je vais croiser celui qui deviendra un peu mon lièvre. Il s’arrête, je lui tape l’épaule en lui disant « courage, c’est bientôt fini », et le vois qui me double 300 mètres plus loin. Puisqu’il veut jouer, jouons, on se retrouvera plus tard, je le doublerai une deuxième fois et ne le reverrais pas.. J’espère qu’il aura quand même fini sa course…

Bref, voilà la côte du 8ème kilomètre, mon dieu, encore 2 bornes !
Puis le panneau du kilomètre 9 approche, j’accélère un peu et perds mes jambes sur le pont de Puteaux, la descente me soulage, je reprends mon souffle, mais la côte reprend et les gens se crient « tu entends la musique, c’est là l’arrivée », alors j’accélère, je veux finir et vite ! Récupérer ma médaille, vider une bouteille d’eau, manger un éléphant et retrouver mon lit !
Et c’est à peu près ce que je ferai après avoir franchit la ligne d’arrivée en 56 min et 44 sec. (Arrivée 17ème de ma catégorie et  2144ème au global).

Ce n’est donc pas mon meilleur chrono, mais ça restera, et de loin, une de mes meilleures courses. Et puis après trois mois sans avoir couru la distance (et presque un mois et demi sans entrainement), je ne m’en sors pas si mal. J’ai déjà pris du plaisir, ce qui est une bonne chose !

Ambiance détente après la course.

Et après ?

Vu l’heure qu’il était à l’arrivée, pas de brunch évidemment (malheureusement !). Direction la voiture, pas moins de 27min de marche tout de même (on applaudie encore Marie ! -_-‘) et 30 min de voiture.
Une bonne douche et au lit !

Bon ok, j’avoues j’ai fauté aujourd’hui…

Ma conclusion:

Départs à l’heure, bonne organisation, de l’ambiance, des coureurs motivés, un parcours sympa, autant d’attributs qui décrivent plutôt bien ce que j’ai vécu hier soir. Ajoutez à cela un beau tee-shirt et une super médaille, vous obtenez la course idéale.
J’aime courir de nuit, et cette course me l’a très clairement confirmé (tout comme la Nike Women Run Amsterdam). Pas de soleil pour t’éblouir et une chaleur pas excessive.
En gros, « on signe où pour l’année prochaine ?!« 

Et vous, avez vous participé à la Noctambule ou à une autre course nocturne ?
Avez vous aimé ?

PS: Merci Doudou pour la veste, et le reste ❤