Coucou !
Je reviens enfin sur le blog ! Je peine à me sortir d’un bon gros rhume qui me coupe de toute énergie depuis environ une semaine, mais je tiens le coup ! 😉
Je suis donc de retour pour vous raconter un peu l’évènement du week-end (non je ne parle pas du match PSG-OM..!!):
les 10km Paris Centre.
Kesaco ?
Comme son nom l’indique il s’agit d’une course de 10km plutôt très appréciée des coureurs pour son emplacement au coeur même de la capitale, sur certaines des plus belles rues de la ville, mais aussi (et surtout !) pour son côté assez « roulant », permettant, soit disant, de battre son record personnel.
La course
D’accord, je partais assez mal: il me manquait littéralement un poumon et demi et je ne m’étais pas entrainé de la semaine (pas tellement non plus celle d’avant d’ailleurs…). Je ne me cherche aucune excuse, je suis d’ailleurs assez énervée contre moi même: je n’ai pas battu mon record personnel (et j’en étais loin d’ailleurs !) et je fais un temps assez décevant. Mais ne dévoilons rien pour le moment et entrons dans le vif du sujet.
J’ai été récupérer mon dossard vendredi soir après le travail, il n’y avait pas énormément de monde ce qui m’a permis d’avoir mon « sac » de course assez rapidement ainsi que mon t-shirt. De ce côté là, l’organisation tout a roulé parfaitement.
Je vous le dis tout de suite: j’ai été assez déçue de Nike et de son pseudo sac en carton, j’aurai voulu un petit sac à dos comme on en voit régulièrement sur les courses de ce standing. De même pour le t-shirt, assez basique.
On note l’ajout d’un dossard en carton également, au revoir donc au t-shirt avec dossard intégré qu’on pouvait voir sur les photos l’an dernier sur Instagram. C’est dommage, je trouvais que ça faisait en parti le charme de cette course. Mais cela étant, ça m’arrange un peu (je vous expliquerai un jour pourquoi, promis ^^)
Dimanche matin, un réveil vers 7h pour un départ aux alentours de 8h20 et une arrivée sur place à 9h25, largement à temps pour pouvoir prendre le départ. Mais avant ça, direction la consigne où tout se passe très bien, peu d’attente, des chapiteaux adaptés, des toilettes en nombre suffisants. Côté organisation toujours un bon point.
Pas de t-shirt blanc ou noir pour moi.
On retourne vers les SAS, je suis censée être dans celui des -55min, et je n’y serai jamais. Je suis restée (avec un bon nombre de coureurs) coincée de l’autre côté de la barrière car le notre est littéralement plein à craquer. Il nous aura fallu attendre les départs successifs des précédents SAS pour pouvoir gagner le sacro-saint bitume de la rue de l’Opera et avancer vers la tant attendue arche de départ.
Les Master Trainers de Nike sont au rendez vous, sur leurs podiums pour nous échauffer, mais je les connais déjà très bien, ils sont fourbes et je ne me laisserai pas avoir encore une fois, alors je décline gentiment leurs montées de genoux et autres exercices exploseurs de cardio (n’ayant déjà qu’un demi poumon, j’essayerai de garder encore peu ce qui fonctionne.. Sait-on jamais, ça pourrait me servir).
Plus loin nous avons le droit à un magnifique selfie « bras en l’air » avec Kevin Meyer et Pascal Martinot-Lagarde… On reçoit leurs derniers conseils et c’est parti, le SAS des 55min s’élance (bon d’accord, on m’explique les bracelets violets, jaunes et rouges qui étaient à côté de moi ?! Non parce que concrètement soit je me suis trompée de SAS, soit c’est eux, mais quoi qu’il en soit, on ne peut pas avoir raison tous les quatre en même temps.. Si quelqu’un a la réponse, je l’attends 🙂
Le soleil est au rendez-vous, mais la fraicheur d’automne fait du bien. Les premiers kilomètres se déroulent comme il faut, le rythme est bon et la respiration n’est pas trop difficile. Malgré le nombre important de coureurs ce n’est pas la cohue, enfin c’était le début ça ! Parce qu’une fois arrivée dans les ruelles, ça se complique: on envahit les trottoirs parmi les badauds venus nous encourager (et parfois c’est l’inverse), on se bouscule, on se double, se fait doubler, on se casse la figure,..
A partir du 4ème kilomètres on retrouve des rues de taille normale, vive l’espace ! Cela n’empêche pas le danger: un couple arrête de courir devant moi, je les évite et on me fait gentiment un croche-pied (merci mademoiselle au passage).
Le temps passe, la température monte, le soleil commence à taper sérieusement, je suis déshydratée et quand je vois le panneau indiquant le 5ème km, je suis désemparée de ne pas apercevoir de ravitaillement (A cet instant précis, dans ma tête, je vais mourir). Et bonne blague après quelques mètres et un virage, tel un mirage: LE RAVITAILLEMENT ! Hallelujah !
Je chope un demi verre d’eau au passage, et je continu mon chemin.
J’essaye désespérément de relancer, mais rien n’y fait, les jambes sont lourdes et le souffle court, je ne pourrais pas faire plus. Et ce sera ainsi jusqu’à la place Vendôme.
Le dernier kilomètre sera le plus difficile, je n’en peux plus, mes jambes peinent à continuer, c’est une véritable lutte intérieure qui s’opère. Les gens crient « Aller ! Plus que quelques mètres ! Et maintenant on relance ». Et j’aimerai bien mais rien n’y fait, le rythme est indéniablement le même jusqu’au dernier virage où la ligne d’arrivée me fait presque voler.
Je m’arrache les abdominaux (déjà tiraillés par un point de côté qui m’a obligé au 8ème kilomètre à marcher sur deux-trois mètres) et je franchis enfin la ligne d’arrivée en 57min18.
Je suis soulagée d’avoir fini, il me faudra un quart d’heure pour reprendre mon souffle, impossible tellement je tousse. Je récupère ma médaille courbée comme un mendiant. Fatiguée mais heureuse: mon demi poumon a tenu le coup, et puis tel une tradition, mon brunch m’attend 😉
Mon avis
- Je retenterai sûrement l’aventure l’année prochaine, histoire de battre ce temps (au moins..).
- L’organisation était vraiment au rendez-vous.
- Je suis quand même déçue de l’absence de goodies, du faux sac et du trop grand nombre de virages… (Mon dieu mais on ne fait que ça tourner dans cette course..!)
- Tout comme pour la Nike Women’s Run Paris, nous avions le droit à des entrainements hebdomadaires (auxquels je n’ai pas pu participer malheureusement), et un programme était disponible sur le site internet de Nike pour nous permettre de battre notre record personnel, ce qui était vraiment sympa.
- Et puis avouons-le, la médaille est sympa 😉
Et vous ? Vous avez déjà participé à cette course ? Vos impressions ? Votre record ?
Etiez-vous inscrit à une course officielle ce week-end ?
PS: Encore une fois merci ❤
Merci pour ton super récit de la course c’etait très agréable à lire !!! Moi j’etais inscrite aux 10km du run in lyon, c’était ma première course officielle !:-)
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Merci à toi d’avoir pris le temps de le lire !
Super ! Alors cette première course ?!
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Ouiii c’était trop cool 🙂 🙂 Hâte de faire la prochaine !!!
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Ahah a en lire ton résumé, je comprends ! Vivement le prochain alors ! Une idée ?
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Ouii j’en parle dans mon article sur mon calendrier de course, je vais faire la VERTIGO, le Jogg iles à Lyon et les foulées Vénissiannes 🙂
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Super programme ! En espérant qu’elles se passent toutes aussi bien que celle-ci 😉 au plaisir de lire tout ça !
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