J’ai testé… la colocation ! #1

Hi !

« Nous sommes dans un monde où les expériences à vivre ensemble deviennent de plus en plus rares. Ce qui rend le spectacle vivant encore plus précieux. » –  Anne Teresa De Keersmaeker

J’espère que vous allez bien ?
Cette semaine je vais vous parler un peu de ma vie clermontoise. Ah vaste sujet… Heureusement que vous ne voyiez pas ma tête à cet instant ! (Nostalgie quand tu nous tiens…)
Sincèrement, je souhaite à tout le monde de vivre la même année que j’ai passé. C’était juste top !

Cette année, comme vous le savez, j’ai vécu pas mal de changements (petit rappel en lisant cet article) et une des meilleures choses que j’ai pu expérimenter est sans aucun doute la colocation ! (que j’ai eu l’occasion de tester deux fois dans deux villes différentes ! 😉 )

J’ai décidé de couper cet article en deux, parce que j’ai à la fois envie de vous parler de mon expérience personnelle, et en même temps de vous donner quelques conseils pratiques que je juge utiles et adaptés à ce mode de vie, parce que oui, la colocation est un mode de vie ahah.

Ice Cream Party

Ma première expérience – Clermont-Ferrand :

Quand j’ai su que j’ai été acceptée à l’IUT de Clermont-Ferrand, tout a été très vite…! J’ai postulé à la formation en mars 2016, puis j’ai été mise sur liste d’attente, et j’ai finalement été acceptée le 5 ou 6 juillet… Pour une rentrée le 28 août ! Je n’avais pas démissionné, je venais juste de réserver mes vacances et là, je reçois la bonne nouvelle. Du coup, il a fallu faire vite. Et la colocation s’est imposée naturellement parce que je n’avais vraiment pas ni les moyens ni la motivation de trouver une location par agence.

J’ai donc cherché sur internet et ai trouvé quelques petites annonces sympa, j’ai passé quelques coups de téléphone, j’ai présélectionné une annonce en particulier, mais j’ai voulu aller visiter avant de dire oui. Du coup, je me suis retrouvé à faire un aller-retour dans la journée direction Clermont-Ferrand.
J’ai visité la colocation qui m’avait plu sur internet et ce fut une énorme déception… (je vous en parlerait rapidement dans le prochain post 😉 ).
Et puis j’ai reçu l’appelle de Julien qui avait vu mon annonce et qui cherchait justement un colocataire pour la rentrée… Il a tellement insisté que j’ai fini par aller visiter sa maison et ce fut le coup de coeur…!!

Il était super gentil, il nous a servit à manger, nous a fait visiter, on a discuté et on avait beaucoup de points communs. Je suis resté chez lui pendant deux heures avant de repartir pour Paris. La maison était plus loin de l’université que je l’espérais mais elle avait tout ce que j’avais besoin.
On s’est dit qu’on se tenait au courant et le lendemain j’ai reçu un SMS pour me dire que « mon dossier » était sélectionné. Ouf ! C’était un vrai soulagement parce que j’avais trouvé mon lieu d’habitation pour l’année. Me restait plus qu’à démissionner, partir en vacances et déménager ahah.

C’était une coloc à trois. Il y avait Julien le travailleur et clermontois d’origine, Richard le stagiaire américain, et moi. Les deux premières semaines, il y avait aussi Baptiste l’ancien coloc roannais venu finir son stage.
Au début, je ne vais pas vous mentir, c’est pas facile de s’installer dans un lieu qu’on ne connait pas, avec des gens qu’on ne connait pas… Il faut apprendre à vivre ensemble et à prendre sur soi parfois. Il y a eu des petites tensions aussi et puis c’est vite aller mieux, même beaucoup mieux !
Petit à petit ils sont devenus mes Boys et je dois avouer que rien n’aurait été pareil sans eux… Je les aime mes petits colocs moi ❤

Repas entre collocs
Petit repas entre collocs préparé par Julien ❤

Un jour, Baptiste est parti, puis quelques mois plus tard ce fut le tour de Richard. On s’est retrouvé tous seuls avec Julien, ça faisait bizarre au début, mais c’était cool. Il cherchait quelqu’un pour remplacer « Richou », on a eu des visites, mais ce n’était pas très concluant. Vivre en groupe c’est vraiment pas donné à tout le monde…! On a eu une fille qui est venue tester la coloc pendant trois jours… J’ai cru mourir ! Elle était insupportable, mais vraiment…! On lui a dit « non merci, au revoir » et heureusement !
On a mit deux mois avant de retrouver quelqu’un et ce quelqu’un, c’était Paul. Il venait faire un stage sur Clermont. Je l’ai pas connu longtemps, on a vécu ensembles quelques semaines seulement, c’était avant que je parte et j’étais en pleine période de révisions alors autant vous dire que j’étais ni très disposée à papoter ni très présente, mais je crois que ça l’arrangeait, c’était plutôt un solitaire. Comme Richard à vrai dire… Il aimait bien qu’on discute mais il appréciait tout autant être dans sa chambre.
Avec Julien, c’était différent, on est de vraies pipelettes tous les deux, alors on parlait beaucoup, trop parfois ahah.

Et puis, il a fallu que je parte vers des contrées lointaines et j’ai dû dire au revoir à ma maison, mes colocs, mon jardin, bref ma nouvelle vie quoi !

 

Ma deuxième expérience – Bagnères-de-Bigorre :

A Bagnères, clairement, ce n’était pas prévu. Je devais faire mon stage là-bas et l’hôpital proposait un logement pour pas très cher, que j’ai volontiers accepté !
Sauf qu’à mon arrivée, j’ai compris que je ne serai pas seule…

Bon avant de vous parler de la cohabitation avec les autres stagiaires, faut quand même que je vous explique le lieu d’habitation, non parce que vraiment, ça vaut le détour.

Mon stage débutait le 12 juin alors j’ai décidé d’aller m’installer deux jours plus tôt, soit le samedi. Après un week-end super agréable passé à Toulouse chez ma petite Alicia chérie (si tu passes par ici… :-*), j’arrive à l’hôpital de Bagnères le samedi vers 18h30… Je me présente à l’accueil, où on me remet un jeu de clé et me donne une indication plus qu’approximative de où se trouve mon futur lieu de vie… Tellement approximatif que je n’ai pas trouvé… (« vous allez au fond du couloir, à la pharmacie vous tournez à droite, au fond vous tournez à gauche, vous allez passer une bâche en plastique (vous voyiez un peu comme dans les films d’horreur…), vous passez devant le bâtiment FO, vous allez dans la cours et arrivé là, vous essayez toutes les serrures que vous trouvez »…. on a déjà vu meilleures indications n’est ce pas ?)

Bref, je ne trouve pas, j’appelle le numéro que l’on m’a donné et un monsieur me donne rdv à l’accueil.. Demi tour ! Il arrive 10 minutes plus tard, il m’accompagne, me fait monter des escaliers couverts inondés où le plafond me coule sur la tête, mets la clé dans la serrure, pousse très fort et ça y est, on est arrivé ! (bon ok, j’avais testé cette porte, mais je ne devais pas avoir assez de convictions pour l’ouvrir j’imagine…).
Résultat, mes espadrilles sont trempées, je dois aller vider ma voiture garées à l’autre bout de l’hôpital, mon escalier est inondé, le plafond me tombe sur la tête, l’évier de la salle de bain est bouché, je pue, je n’ai pas de machine à laver, la maison craque de partout, je n’ai plus de crédit internet sur mon téléphone, je n’ai pas de WIFI dans la maison et la télévision ne fonctionne que sur TF1… En bref, j’ai envie de mourir et je pleure toutes les larmes de mon corps jusqu’au lendemain….

Lendemain où je ne peux que constater la même chose que la veille, mais en plein jour… Je vais faire des courses pour me donner bonne conscience, mais je déprime grave… Jusqu’à 18h30 environ, où j’entends du monde dans l’escalier… Et que je vois Fanny entrer, l’air aussi dépité que moi la veille…
Alléluia, je en suis plus seule en enfer !! Elle ne le sait pas encore, mais elle vient d’illuminer mon week-end, peut-être même mon stage ahah (la fille qui craque à peine).

colloc
Ma super Fafa ❤

Au départ, elle n’a clairement pas envie qu’on discute, la pauvre tombe des nues, comme moi la veille…
Et puis, le temps fait son oeuvre et on fini par discuter et tout se passe bien. On trouve en l’autre le soutien dont on a besoin.
Elle a la chance d’habiter à Toulouse et de rentrer chez elle tous les week-end pendant que moi je pars en rando les jours où il fait beau, ou je déprime à l’internat les jours où il fait froid..
Elle est stagiaire en diététique comme moi, mais elle a préparé le BTS, ce qui nous permets d’échanger sur nos cours, les méthodes différentes qu’on nous a enseigné,.. J’ai beaucoup apprit en vivant avec elle, et c’était cool. On se supportait toute la journée, du matin au soir, mais on s’entendait bien et heureusement !! La journée c’était stage, le soir c’était rapport de stage devant Moundir, les Apprentis aventuriers ou 10 couples parfaits. Ahah

On a trouvé nos habitudes, tout ce passe bien jusqu’au jour où l’on voit débarquer Lucas, le stagiaire orthoprothésiste. Il est sympa, mais on se connait et lui est très solitaire. Il mange dans sa chambre, passe les soirées dans sa chambre sur son ordi, fume dans sa chambre,… Il aura fallu attendre le dernier jour de stage de Fanny pour qu’il se déride un peu et finisse par passer la soirée avec nous..
Puis Fanny est partie, je me suis retrouvée seule avec lui, et ça s’est beaucoup mieux passé que je ne le pensais.. Il était toujours solitaire mais on a pu discuté davantage. Mais à vrai dire, je garde beaucoup moins de souvenir avec lui qu’avec ma Fafa x)

 

Ma conclusion :

Vivre avec des inconnus n’est pas simple. On fait des compromis, on s’organise, puis on apprend à se connaitre. Et on fini par partager de vrais bons moments : soirées télé, raclette, pizza, karaoké, sport, apéros,… Et puis on devient amis.

Certificat d'approbation Rainbow et Runlight
Je valide cette expérience !

La coloc’ ça vous tente ? Vous avez déjà vécu l’expérience ? Des anecdotes à raconter ? Des déboires ?
Racontez moi tout, je veux tout savoir !!

 

 

 

 

Publié par

30 ans, prof' overbookée mais passionnée; de sport(s), de découverte(s), et bien d'autres encore, vous accueille dans son univers parfois décalé mais parfaitement ancré dans ses runnings ;)

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