2018

Bonjour à tous !

 

« Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde. » – Jean Lefèvre

 

J’espère que vous allez tous bien ?!

Tout d’abord je me permets de vous souhaiter le plus simplement du monde une excellente année 2018. Qu’elle soit source de joie, de santé, de réussite et d’amour. Qu’elle vous apporte autant que vous n’oseriez l’espérer. ❤

 

2018

Je ne suis pas venue depuis près d’un mois ici… Parce qu’honnêtement je n’avais pas vraiment le coeur à vous parler, et je m’en excuse.

Très sincèrement j’ai même hésité à fermer cet espace, je ne voyais plus l’intérêt de venir m’y réfugier, vous raconter ce que je suis, ce que je fais.. C’est très superficiel et très égocentrique en réalité. Et puis ce matin j’ai eu envie. Envie de vous parler, de vous raconter un peu tout ça.

J’oscille entre des moments d’euphorie et de béatitude pure et des moments de profonde remise en question, de crises de panique et d’angoisse.. Je vais avoir 25 ans dans quelques semaines et je pense qu’en grande partie tout vient de là.
Je ne suis clairement pas la personne à fréquenter en ce moment ahah !! Et c’est aussi pour ça que je ne voulais pas vous parler. Je ne suis pas là pour me plaindre ou pire, me faire plaindre. Je préfère me mettre en retrait dans ces moments là pour me protéger et ne pas déteindre sur mon entourage, dont vous faites quelque peu partie 😉 .

Si je devais résumer mon année 2017, elle fut source de grands bouleversements. Une année d’aventure en sommes qui m’a fait grandir, m’a prouvé que j’étais capable de faire des choses un peu folles et je pense qu’elle fut une des années les plus enrichissantes. Peut-être la plus belle aussi dans un sens. Elle a été synonyme de réussite par l’obtention de mon diplôme. Et puis tout est un peu retombé comme un soufflé. L’angoisse de trouver un travail, de créer mon entreprise,… Ce fut des semaines difficiles mais qui m’ont permises d’être plus présente ici, un mal pour un bien en sommes.

J’ai commencé à travailler et donc re-moment de bonheur et d’apaisement. Et puis Noël est arrivé, s’est bien passé. J’ai pu profiter d’une semaine de vacances bien méritées qui m’ont fait le plus grand bien, faisant digérer facilement le passage à 2018.

2018… J’ai abordé cette année sur un petit nuage clairement. J’ai passé un week-end très court mais fabuleux avec mon compagnon et je suis rentrée chez moi avec le coeur en chamade, les projets plein la tête. Clairement, d’un point de vu purement personnel, je pense n’avoir jamais été aussi bien et heureuse, ce qui est un point plus que positif.

Mais voilà, la fin de mon remplacement approche et je n’aime pas être dans le flou, dans l’expectative. Je suis une impatiente notoire, j’aime que tout aille vite et bien. Je ne me satisfais guère à cette incertitude qui me tord les boyaux et me rend plus qu’irritable. Si je devais résumer mon état actuel en un mot ça serait « terrifiée ». L’avenir incertain, ma non-maîtrise des choses me terrifie au plus haut point.
Mes amis, ma famille, toutes ses personnes qui me connaissent essayent de me canaliser, mais rien n’y fait. Ils ont beau me dire « mais tu es encore jeune », « tu vas trouver », « tu as ton diplôme depuis 4 mois à peine »,… rien ne m’apaise. Je suis jeune, mais dans un mois j’aurai 25 ans. On n’est plus jeune à 25 ans. A 25 ans normalement on a un travail, une maison, des enfants parfois. Et moi ? Et bien je n’ai rien de tout cela…

Vais-je rater ma vie ? Vais-je y arriver ? Suis-je sur la bonne voie ? Est-ce que j’ai fait une connerie ?

Autant de questions sans réponses, de peurs inapaisées, d’angoisses incontrôlées et incontrôlables.

Je pense qu’à l’heure actuelle, la seule chose qui pourrait m’aider à me détendre ça serait de parler avec la future moi. Celle qui aura déjà vécu tout ça. Celle que je serai à 80 ans. Si cela était possible, j’aimerai lui demander comment ça va se passer. Sans trop de détails, parce que j’aime bien aussi l’inattendu, mais juste lui demander une seule et unique question dont seule elle et moi pourrions comprendre le sens et dont elle serait l’unique réponse  :

« Est-ce que j’aurai une belle vie ? »

 

Publié par

28 ans, diététicienne overbookée mais passionnée; de sport(s), de découverte(s), et bien d'autres encore, vous accueille dans son univers parfois décalé mais parfaitement ancré dans ses runnings ;)

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