Hi !
J’espère que vous avez passé une bonne semaine ?!
Evidemment je vous retrouve encore une fois, et surement la dernière pour cette saison, afin de vous compter un peu mes aventures runnistic. Cette fois-ci, mes baskets ont foulé le fameux parcours des 20km de Paris.
Autant vous dire que c’était une grande première pour moi; je n’avais JAMAIS couru plus que 15km (et cela remontait à janvier, rien que ça..) !
L’euphorie retombe doucement (contrairement aux courbatures !!!! ahah !) et je réalise petit à petit que « Oui, je l’ai fait ! ». Bon d’accord, ce n’est QUE 20km, mais c’est déjà le double du week end dernier.. 😉
Les 20km de Paris, explications :
Comme le nom est assez explicite, il s’agit d’une course de 20km à travers la Capitale (encore et toujours !) et plus particulièrement le Bois de Boulogne et les Quais de Seine.
Pour être totalement honnête, il me semble que le parcours faisait plutôt 20,2km !
Comme on peut s’en douter, il y avait deux-trois belles côtes qui tiraient un peu les mollets et le cardio.
Le village:
Je vais entrer presque directement dans le vif du sujet et ça commence d’abord par le village. Mes horaires de travail de cette semaine (10h-20h) ne m’ont pas permis d’aller chercher mon kit de course vendredi, ce que j’aime faire habituellement pour éviter la cohue, ce qui m’a obligée à me lever tôt (7h30 environ) un samedi.. Mais bon, quand on aime, on ne compte pas 😉
Pour toutes celles qui ont déjà participé à la Parisienne (mon résumé de l’édition 2015 est ici), le village était au même endroit, au pied de la tour Eiffel donc.
Comme sur chaque village de course, après avoir rapidement récupéré mon dossard et mon tee-shirt (assez original disons), je vais faire un rapide tour sur les différents stands organisateurs (Mizuno) et partenaires (bio C’ bon, TomTom, Squadrunner,..)
Et puis finalement, on fait rapidement le tour et on rentre en rêvant de son futur planning de course. Merci les prospectus ! 😉
Ma course, mon ressenti:
La veille de la course, je prépare mon kit, comme d’habitude. Cela à pour but de me faire déstresser un peu, comme ça je suis sûre de n’avoir rien oublié, et puis je peux me permettre de grappiller quelques instants de sommeil le jour J. :p
Brassière Pro Rival Nike – Débardeur et legging H&M (old co)- Chaussettes Kalenji (similaire ici) – Montre Runner Cardio TomTom – Basket Nimbus 17 Asics (ou ici).
Heureusement que je fais cela d’ailleurs, parce que le réveil qui sonne à 7h le dimanche ça pique bien assez comme ça et je suis clairement à la ramasse..!
Après un petit déjeuner correct – yaourt/whey/banane et thé vert – je pars prendre mon train.
Au passage, je tenais particulièrement à remercier la SNCF pour leur ponctualité et leur respect des horaires… Un train prévu à 8h12 qui arrive finalement à 26 = une Marie gelée sur le quai. 😉
Malgré ce petit désagrément, j’arrive largement à l’heure ! et cela m’a même permis de faire la connaissance d’un runner habitant ma ville qui participait également à la course. Le monde est petit hihi !
Sur place, je fonce au gymnase, transformé pour l’occasion en consignes et en WC.
Puis je regagne mon SAS. Auquel j’aurai accès contrairement aux 10km Paris Centre (souvenez-vous) malgré le monde.
Et là, l’attente commence… Une très longue attente. Le premier SAS s’élance à 10h. Le mien, celui des 1h55, ne partira pas avant une bonne demi heure. Mine de rien, c’est long ! Surtout quand le stress monte.. et que le froid est là. Nous sommes en octobre, ne l’oublions pas.
Les organisateurs l’ont bien compris, et c’est l’heure de l’échauffement, que j’esquive encore une fois. Je suis dans ma bulle.
Pas de toilettes dans les SAS, obligeant ces messieurs à uriner gentiment contre les grilles, devant les bénévoles et les spectateurs.. Charmant !
Le départ est enfin donné, sans que je ne le comprenne (?!), vers 10h40. Alors je pars tranquillement affronter la première côte, sous le regard bienveillant de la plus belle (et non je ne parle pas de la marraine de la course Frederique Bel – jeux de mots :p), mais elle:
J’avais décidé durant la semaine de courir les 20km en mode « fondamental », c’est à dire à une vitesse me permettant de parler sans être essoufflée. En gros, je voulais profiter de cette course et de ma première fois sur la distance.
Les cinq premiers kilomètres sont donc un vrai plaisir.
La traversée du bois de Boulogne nous permet de rester à l’ombre, limitant la surchauffe. J’aime vraiment cette partie de la course, je pense que je retournerai courir là-bas tellement j’ai apprécié. Voir tous ces coureurs ça à quelque chose de poétique un peu (cette fille est folle..!).
Le ravitaillement du 5ème kilomètre tombe à pic pour affronter le soleil qui nous attend sagement, je vole un quartier d’orange et une bouteille d’eau. Vive le bio !
Puis vient l’interminable côte des 6 et 7 ème kilomètres. Aie, ça tire, ça pique et le souffle devient court., mais luttons mes amis, il ne nous reste que 13km ! 😉
Puis finalement le plat revient, voir même une légère pente et les jambes avancent presque toutes seules, je me sens tellement bien ! J’ai clairement bien fait d’adopter un rythme tranquille.
Je passe l’arche des 10km en 1h et 1 minute, et je prends même le temps d’envoyer un message à mes proches. C’est pour dire ! Bon c’était à la fois pour leur dire que c’était bon, j’avais fait la moitié, mais aussi et surtout que « mince, je dois refaire la même chose ! ».
Les kilomètres passent mais pas la motivation. J’entends les pompiers de Paris, coureurs pour l’occasion, crier et motiver tout le monde à base de « aller !!! Il est où Jéjé ?! Et il est où Kiki ? Aller Camille , aller Marion !! » (oui bon, vu comme ça, ça à pas l’air, mais en vrai, ça file la pêche ! Promis :p)
Bon avec tout ça, je vois pas vraiment les mètres défiler (les kilomètres un peu plus déjà 😉 ) et nous voilà arriver au 12ème, sur les quais de Seine avec la plus belle face à nous, qui nous attend bien sagement.
Et à partir du 13ème kilomètre, tout me paraît interminablement long et identique. Rien ne ressemble plus à la Seine que la Seine..
J’ai très soif et le ravitaillement ne sera que dans 2km, courage à moi-même ! D’autant plus qu’avec les quais viennent et se succèdent les ponts ou plutôt les tunnels, mélange de plaisir et de calvaire. Entre descente, montée, moiteur, chaleur, et éblouissement à la sortie.
Le réconfort reste les parisiens juchés sur les ponts en train de nous encourager, sur le bord de la route criant notre prénom,.. Alors merci à tout les courageux qui se lèvent toujours aussi tôt le dimanche matin pour nous soutenir, ça fait vraiment chaud au ❤ !
Le pire de la course, pour moi, se situe entre les kilomètres 16 et 17. Je n’ai plus de jambes, j’ai des crampes, un adducteur bloqué et une douleur étouffante dans le dos: combo parfait ! Je marche quelques instants pour essayer de débloquer au moins mon adducteur, mais rien n’y fait. Derrière moi quelqu’un dit à son amie « surtout ne marche pas, c’est pire après », ce qui me motive à repartir.
Je continue en boitant et en titubant. Plus loin, ma montre indique enfin le 19ème kilomètre.
Les gens crient « plus que 800mètres », ma montre m’a donc menti, puisqu’elle m’indique moins de 500mètres, traitresse !
Et puis, elle est là, l’arche finale. Tel le Graal, j’accélère pour la franchir finalement en 2h05min. Soit 10 minutes de plus que l’objectif fixé à mon inscription.
Tant pis, j’ai fini la course et j’en suis fière ! J’ai également établi deux nouveaux records sur l’appli Nike+ (distance, durée).
Je repars en métro, dans lequel je fais un petit malaise vagal, il est donc grand temps pour moi d’aller savourer mon fameux brunch dominical 😉
Pour conclure, juste après la course, j’avais envie d’arrêter de courir, je n’en pouvais plus, mais finalement je sais que ça n’est pas possible. J’ai tellement aimé vivre cet évènement que je resignerai encore et encore !
So, vivement 2016 😉
Et vous, avez vous déjà participé à cette course ? Ou à une autre course se week-end ?
Avez-vous déjà couru une course sur une distance « inconnue » ?
PS: 3x ❤
Bravo pour tes 20 km !!! J’en suis encore bien loin !!!
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Merci ! Crois moi, j’en étais bien loin aussi il y a à peine une semaine !
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