Hey !
« Rien ne sert de courir, il suffit d’arriver. » – Henri Dreyssé
J’espère que vous allez tous bien ? Personnellement, le soleil de ces derniers jours m’a remis un peu de baume au coeur, et ça fait un bien fou !
Aujourd’hui, je vais vous raconter, comme le titre l’indique, ma seule et unique course de l’année 2017, qui a eu lieu ce week-end : les 10km Paris Centre.
Comme vous avez sûrement pu le remarquer, j’ai un peu mis les courses « officielles » de côté cette année et je ne me suis inscrite sur aucune de cette rentrée (hormis La noctambule qui fut, à mon grand désarroi, annulée…).
Je n’avais donc pas prévu d’y participer, mais Nike m’a « offert » le dossard, alors je n’allais pas refuser…!
Je connaissais déjà cette course, pour avoir participé à celle de 2015 (le résumé est ici). De mémoire, j’avais bien aimé, mais je me souvenais que le parcours comptait beaucoup de virages et empruntait des ruelles plutôt étroites qui s’étaient révélées assez dangereuses…
Elle ne faisait donc pas réellement parti de mes coups de coeur, raison pour laquelle je n’avais pas participé à l’édition précédente (étant à Clermont, j’avais logiquement favorisé mes courses chouchoutes…).
Cette année, j’ai pourtant hésité à acheter le dossard, pour accompagner ma super Cop’s, et ce cadeau de Nike fut donc une bonne surprise ! J’allais pouvoir reprendre un peu en régularité au niveau entraînements et séances.
Ma prépa :
Bon, si vous me suivez un peu, vous devez connaître mon amour pour la « non-préparation »… Je ne fais presque jamais d’entraînements spécifiques, je cours au plaisir, au feeling.
J’ai arrêté pendant un moment, puis repris, puis arrêté, puis je me suis concentré sur le volume musculaire, puis j’ai tout arrêté,.. Pour finalement reprendre un peu anarchiquement ces deux dernières semaines, parce que « M*rde ! C’est dans 11 jours que je dois courir 10K alors que je crache mes poumons sur 3km à 7min/km »… pas jojo tout ça..
Cette technique n’est clairement pas la bonne méthode, on va pas se mentir, parce que je ne fais que régresser depuis mes premiers 10 km amstellodamois (résumés ici).. Et je dois avouer que cela me déprime particulièrement, du coup, j’ai pris une grande décision : à partir de maintenant, je m’engage solennellement à reprendre VRAIMENT le running et à travailler ASSIDÛMENT !
J’ai un objectif bien précis en tête : le Fitbit Semi Marathon de Paris 2018. Je me suis inscrite avec ma super Cop’s justement. Ca sera son premier semi, mon troisième, mais ça sera surtout l’occasion de prendre ma revanche sur celui de 2016 que j’avais plutôt… mal vécu… (si vous voulez vous remémorer l’histoire, c’est ici..).
Puis j’ai également à coeur de perdre les 10 kg que j’ai ramené avec moi de Clermont-Ferrand, Vals les Bains et surtout de Bagnères-de-Bigorre… (je vous en dirais plus bientôt 😉 ) et qui me leste pas mal sur les courses ahah !
Le village :
Je suis allé récupérer mon dossard avec Tiffany (aka ma super Cop’s d’amour <3) samedi matin.
Clairement, le village n’a pas changé par rapport à celui de 2015, pareil que dans mes souvenirs. Même endroit, même forme, même arrangement, même organisation : les dossards en face, les tee-shirts à droite, photocall et « boutique » derrière.
Je valide ce genre de stand les gars !! (si vous passez par là 😉 )
Un peu déçue du contenu du « sac ». Par « sac » j’entends sac en papier épais, mais pas de Tote Bag ou de sac façon La Parisienne quoi..
Une petite barre à la spiruline et un tee-shirt amélioré par rapport à celui 2015 (où nous avions eu un tee-shirt en coton basique..).
Bref, rien de foufou, ce qui me laisse un peu sur ma faim..
La course :
Dimanche matin, 7h, après seulement 4h de sommeil, le réveil sonne et « Bordel ! Je suis vraiment obligée d’y aller ?! » :O
J’ai clairement la plus grosse flemme du monde et je n’ai pas du tout faim, au contraire, ma tartine me donne envie de vomir. J’abandonne, je partirai l’estomac vide.. (Bonne idée pour une diet…)
Arrivées devant le village vers 9h10, direction les consignes (la météo prévoit qu’il va faire chaud, mais à 8h ça caille les gars, obligée de prendre un gilet..). Après 15 bonnes minutes de queue, on file dans le SAS.
J’avais prévu de la courir en moins d’une heure, j’avais le petit bracelet orange fluo, mais que nenni, je sais que je mettrais plus de temps et je veux la courir avec ma Cop’s moi !!
Alors direction le SAS gris ana plus d’une heure.
Il y a du monde et il fait frais, l’attente paraît longue, heureusement qu’on est deux ! On patiente comme on peut… x) (je m’excuse d’ores et déjà pour ma sale tête ahah !!)

Le départ est donné à 10h tapante pour la première vague. Il faudra attendre 10h15 et un clapping fait par Kevin Meyer pour que notre SAS s’élance enfin.
La bonne nouvelle de cette 14ème édition, c’est le changement de parcours, que j’avoue ne pas avoir « étudié » ni même vraiment regardé…
Je l’ai un peu découvert directement pendant la course et à dire vrai, je n’ai pas vraiment fait attention…
Mais j’ai pu remarquer que l’on n’a emprunté aucune ruelle étroite, ni aucun virage abrupte, ce qui est plutôt positif !

On s’élance tranquillement. Trop tranquillement même. Je piétine presque en faisant du sur place, il y a du monde !
Le départ est lent (près de 8min/km…) et les crampes aux mollets et pieds que j’ai depuis la soirée du jeudi (faut que je vous raconte !!!) se réveillent. Je me retourne vers Tiff qui me crie « Vas-y si tu veux ! Mon objectif c’est de finir, j’y vais tranquille au début », je m’exécute en accélérant un peu et ça va tout de suite mieux !!
On remonte la rue de l’Opéra, puis on tourne direction Vendôme (et dire qu’il y a deux ans, sur cette même place, on était déjà au 8ème kilomètre et on se faisait photographier…!!)

Les 3 premiers kilomètres se passent bien, on alterne entre ombre et plein soleil et je suis bien contente d’avoir opté pour le débardeur !
Le rythme est régulier et le souffle se trouve facilement. Pour le moment tout va bien, et je croise les doigts pour que ça continue !
Au 4ème kilomètre ça se complique (évidemment !!). Comme je n’ai pas mangé je commence à avoir sérieusement faim (bon ça avait commencé dans le SAS..), mais ça s’accentue et j’ai envie de vomir (glamour !!).
Au 5ème kilomètre, c’est le ravito ! « J’ai soif, poussez vous !!! ». Je prends un verre, je marche histoire de boire sans m’étouffer, je choppe un morceau d’orange que j’aspire comme un animal affamé ahah
Entre le 5ème et le 6ème kilomètre, je fixe le bâtiment face à moi (aka l’Eglise de la Madeleine) en me disant que je suis vraiment nulle pour reconnaître les bâtiments parisiens… puis j’aperçois Kevin Meyer et sa copine (?!) qui marchent tranquillement sur le côté. La flemme me retient de sortir mon portable de mon brassard pour le prendre en photo…
Au 6ème kilomètre, je regrette d’être venue. Je ralentie un peu le rythme. J’hésite à envoyer un texto à Tiff pour lui dire « 6ème kil ! Maintenant c’est dans la tête ! » (Sachant que nous n’avions pas couru au delà pendant nos « entraînements ».. Mais comme ça fait déjà 2 km que « c’est dans la tête ».. je me ravise) ahah.
Entre le 6ème et le 7ème kilomètre, je meurs. En silence. Et je manque de me faire renverser par un couple de badauds qui décide de traverser devant moi… On passe devant l’Opéra et je me dis que j’ai fais le plus gros.
Alternance de côtes et de faux plats pour arriver au 8ème kilomètre, où ma hanche recommence à me faire mal.
Bon, j’en appelle à vous mes petits lecteurs. Est-ce que quelqu’un parmi vous pourrait me dire ce que j’ai exactement et que je me trimbale depuis les 20 kilomètres de Paris de 2015… Non parce que là j’en ai marre.. J’ai beau aller voir mon médecin, mon radiologue, mon podologue et mon ostéo, rien n’y fait… 😦
8,5 kilomètre, je m’arrête deux secondes pour soulager un peu ma hanche gauche, et je croise Clémentine, rencontrée à la soirée Boxe/Yoga de jeudi dernier (le résumé arrive, promis !) qui me dit de continuer sans elle parce qu’elle n’en peut plus. J’hésite à lui dire que moi aussi mais je serre les dents et je repars.
Au 9ème kilomètre, je me jure de relancer mais j’abandonne l’idée en voyant la petite côte qui m’attend ahah. J’entends les finishers crier qu’on est bientôt arrivés. Certains viennent chercher des coureurs à côté de moi et je les admire en me demandant comment ils font pour avoir autant de patate !!
Je contourne la statue de Louis XIV sur son cheval. La fin est proche mais je ne vois pas l’arche d’arrivée, seul symbole qui me fera relancer réellement ma foulée. J’aperçois des confettis qui volent, j’entends des gens crier, applaudir. Puis le speaker qui encourage les coureurs bientôt finisher. J’y suis presque.
Dernier virage, et la voilà. L’arche. La tant attendue arche d’arrivée. Je la vois, je l’aime. Je l’aime tellement que j’ai hâte de la retrouver alors j’accélère. Vraiment. Je dépasse tout le monde et fini ce satané 10 km avec un sprint final sous les 3min30/km et j’en suis pas peu fière figurez-vous !
Oops, I DID IT again !
Je titube un peu après la ligne d’arrivée, mais on nous dit d’avancer, chose que je fais, un peu à tâtons. Je récupère ma médaille, et je file au ravitaillement. Des mètres de nourriture : des quatre quarts, des bananes, des oranges, du chocolat. Je prends un quartier d’orange et un bout de gâteau, mais j’ai la bouche sèche et je n’attends qu’une chose : l’eau. Et elle est loin. Mon dieu !
Si les organisateurs passent par ici, serait-il possible de mettre l’eau avant la bouffe la prochaine fois please ! 🙂

J’attends Tiffany qui ne tarde pas à arriver. Je suis contente de l’avoir fait, déçue de mon chrono qui est derrière les 1h (régression régression les gars..), je repense, nostalgique, à mes chronos d’avant, mais bon, c’est derrière moi, mais je suis surtout super contente pour ma poulette qui a réussi à relever ce défi à nouveau !! Et qui a bien géré sa course qui plus est !
On se raconte nos impressions respectives en allant à la consigne récupérer nos affaires et on s’arrête pour faire les photos (oui oui ce sont des photos à la base… vive l’iPhone !) post-race.
On se détend avant d’aller se remplir la panse avec le traditionnel brunch dominical post-race, vous connaissez tous ça avouez !

Voilà, encore un bon dimanche de passé en bonne compagnie. Cette course n’était pas prévu au programme, mais je ne regrette pas finalement. Je n’étais pas préparé mais au moins elle me sert d’étalon pour mes prochaines sorties.
Et vous, comment s’est déroulé votre week-end sportif ?
Vous y étiez ? Comment ça s’est passé ?
❤