Hi everybody !!
« Ce n’est pas la force, mais la persévérance, qui fait les grandes oeuvres.” – Samuel Johnson
A quelques jours seulement de la nouvelle édition, j’avais envie de vous parler de ma meilleure expérience running de l’année dernière : le semi marathon de DisneyLand Paris.
Oui, je sais, il s’est déroulé le 25 septembre 2016 et ça fait déjà un an, mais je m’en souviens comme si c’était hier ! Et puis, mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ? 😉
Je préviens d’ores et déjà les plus pressé(e)s, ce résumé est long, trèèèèèèèèès long. Il ne raconte pas seulement une course, mais tout son contexte, je vous mets vraiment dans l’ambiance moi voyez-vous messieurs dames !! Entrez dans ma tête quelques longues minutes. (ou alors si vous êtes vraiment pressé(e)s allez directement au paragraphe « Jour J » ahah.)
L’inscription :
Alors là, honnêtement, je ne me souviens plus vraiment de ce qui m’avait poussé à m’inscrire.. Il s’agissait de la première édition en France, j’avais entendu de très bons retours sur les éditions étrangères et les médailles étaient vraiment très belles, mais le fait que les parcs organisateurs soient à l’étranger m’avait jusqu’alors freiné. (Courir une course DisneyWorld constitue un petit « rêve » que je pense réaliser un jour mais qui n’est pas pour le moment ma préoccupation principale.)
Je pense donc que quand j’ai entendu que DisneyLand Paris allait organiser la sienne, cela a fait « TILT » dans ma tête.
DisneyLand Paris, je connais, j’y suis aller quelques fois quand j’étais petite, j’aimais bien, mais avec le temps la magie disparaît peu à peu, on grandit quoi… Et pourtant, le jour de l’ouverture des inscriptions, j’avais l’impression d’être une petite fille…!
Et j’ai été vite refroidie… En janvier, les seules inscriptions qui étaient ouvertes étaient sous forme de « pack week-end », et les prix montaient vite… presque 500€ pour deux personnes… J’ai abandonné assez vite l’idée.
Et puis, un mois plus tard environ, les dossards seuls ont été mis en vente. Et là pareil, c’est la douche froide… Presque 70€ le dossard si je me souviens bien…
J’ai réfléchi quelque temps et puis, faible comme je suis, j’ai fini par craquer.
70€ pour courir, c’est énorme, je le sais, j’en ai conscience. Mais à l’époque je travaillais, je vivais chez ma mère, je payais mes impôts mais je n’avais pas plus de dépenses que cela, et surtout courir était mon plaisir. Je n’allais pas faire du shopping tous les jours, ni faire des week-end à gogo, j’ai donc fini par céder en me disant que je ferai la première édition et m’arrêterai là.
L’avant semi :
Au moment de mon inscription, je n’avais jamais couru de semi marathon, mais cela ne me faisait pas peur. On peut dire que j’étais insouciante, ultra motivée et un peu folle aussi il faut l’avouer Ahah, mais après tout, j’avais 8 mois pour m’y préparer ! Et puis j’étais censé m’être confrontée à la distance entre temps, notamment avec mon premier semi prévu en mars (Aka le Semi de Paris) puis mon marathon de Paris. Malheureusement, comme vous le savez sûrement si vous avez lu l’article, j’ai été blessée sur le Semi de Paris (« déboitage » de hanche et « désaxage » du bassin, rien que ça..). Résultat, un semi fini dans la douleur et un marathon avorté.
Autant vous dire que ça commençait mal… Et la suite ne fut pas plus engageante, souvenez-vous des 10km de l’Equipe… Après cette course (et les 10km pour Elles que je ne vous ai pas encore raconté…) j’ai mis complètement la course à pied de côté. J’étais à la fois dégoûtée et totalement flippée à l’idée de devoir recourir (en plus un semi…!!).
J’ai donc arrêté, je sortais trottiner de temps en temps, mais rien de très encourageant..
Il m’aura fallu attendre la fin du mois d’août pour retrouver, pendant mes vacances dans le sud, un ami très sportif (celui qui, quelques semaines plus tard deviendra mon chéri d’ailleurs Ahah 😉 ). Il m’a remotivé et m’a aidé à reprendre petit à petit. Bon j’avoue que j’en ai clairement chier… Je crachais mes poumons dès les premiers kilomètres, c’était une horreur… mais j’ai continué à m’accrocher.

Il me restait moins d’un mois pour être prête.. Rien que ça… HumHum.. Bravo Marie.
Pour reprendre, j’ai commencé par courir la Parisienne (que je vous raconterai, ou pas..) qui a eut lieu début septembre. C’était pas folichon, mais je l’ai fait (encore heureux…), pas forcément comme j’aurai voulu mais bon…
J’étais totalement perdue, j’habitais à Clermont-Ferrand, courir le Semi de Disney signifiait qu’il fallait que je rentre chez ma mère pour un week-end, que je récupère mon dossard la veille, que je me lève aux aurores pour courir, que je boucle sans embûche 21,1km et que je sois d’attaque pour rentrer sur Clermont le soir même… Bon, comment vous dire … J’ai failli abandonner…
Puis Disney a eu la très bonne idée de poster une photo de la médaille quelques jours avant la course… Et là, toutes les hésitations se sont envolées : j’allais courir ce Semi et ramener cette médaille chez moi ! »
La veille de la course :
Je suis aller chercher mon dossard le samedi dans l’après midi. Il faut savoir que ma mère habite à environ 45min-1heure du parc, quand ça roule bien, donc c’est déjà une aventure pour y aller ahah.
L’enfant que j’étais a bien grandi, mais j’étais vraiment excitée comme une puce à l’idée d’y aller. Ma mère m’a accompagnée d’ailleurs, et je crois que ma joie était contagieuse ahah.
Nous sommes arrivées sur le parking du parc et là, mauvaise surprise, j’ai été obligée de payer pour pouvoir me garer… 20€ si j’ai bonne mémoire… Comment dire.. Tu payes déjà 70 boules pour le dossard, tu pourrais au moins avoir un parking gratuit, mais non…
Bon tant pis, de toute façon, ai-je le choix ?! Je ravale ma fierté, paye et vais me garer, j’ai de toute façon trop hâte d’y être..
On s’avance dans le parc pour aller récupérer le dossard et, pas très douées, on se perd un peu Ahah, mais je vous passerai les détails ;).
On trouve enfin l’entrée de la salle, et là, c’est un salon du running classique mais version Disney (peluches, tee-shirt, et autres goodies quoi…). Je dois avouer que j’ai quand même adoré contempler les médailles des éditions étrangères précédentes ! C’est beau, ça brille, et ça donne envie.
Je parle avec la dame du stand qui me dit « demain vous aurez la votre ! 😉 » et là, le stress monte, je panique et répond « enfin… si je finis ! ».
Clairement, je suis excitée mais terrifiée à l’idée de me reblesser, de ne pas réussir à finir, d’échouer,.. Je n’ai pas d’objectif chrono, je veux juste finir cette course, et entière si possible…!
Je vais pas m’attarder davantage parce que sinon vous serez encore là demain. En gros, on traîne, on parle, on regarde, on parle, on finit par rentrer, je mange, je fais la traditionnelle photo pré-course et je vais me coucher en programmant mon réveil pour 4h30 du matin (oui 1h de route quand ça roule, avec un rendez-vous à 6h30 au parc pour un départ à 7h…;) – pas le temps de niaiser quôa…!

Jour J :
Le réveil sonne, ça pique, mais bon pas le choix hein… Un petit dej, je me lave, m’habille et pars.
Je roule vite (comme souvent… c’est pas bien je sais…), et j’arrive vers 6h15. Il caille ! J’ai envie d’aller aux toilettes… Like usual -.-« … et y a la queue.. pour changer…!
Du coup, j’arrive « en retard » dans mon SAS (objectif 2h si j’ai bonne mémoire), je me fais même gronder par une dame de la sécurité… (Bah ça va hein, je ne suis pas du matin moi madame…). En plus, en retard, c’est vite dit hein ! On poirotte dehors pendant une bonne demi heure avant de partir… (si ce n’est plus..).
Il y a du monde, dont beaucoup de personnes déguisées, c’est fun. Et on part !
Je stresse, « vais-je y arriver ?! ». Et puis merde, je me dis qu’il faut que je profite, ce n’est pas un semi, c’est Disney Marie !

Les premiers kilomètres se déroulent dans le parc et on découvre l’envers du décor. Les parcs sont vides, seuls les employés sont venus nous encourager et c’est DIIIIINGUE. Clairement je n’ai pas d’autres mots. Je me dis que j’ai bien fait de venir et que j’aurai loupé vraiment quelque chose…!

Je prends des photos, je filme, je snap, mais je ne m’arrête pas. Je suis là pour kiffer et surtout pour courir. Mon défi aujourd’hui c’est de finir, mais de le faire d’un coup.
Et je le fais. C’est dingue. Vraiment. Je pense qu’à ce moment personne ne peut comprendre la joie et le feu qui m’animent. Je reprends à cet instant plaisir à courir…
Et cette sensation va perdurer même après la sortie du parc. On se retrouve dans les villes avoisinantes. C’est moins fun, moins Disney, mais qu’importe, je suis dans mon euphorie intérieure.
Il y a une ligne droite interminable, et je ne vois pas le temps passer. Les 10 premiers kilomètres se déroulent sans encombre.
Puis, vers le 12ème kilomètre, on tourne et on croise les autres qui reviennent en sens inverses, c’est frustrant et ça devient un peu long.
A partir du 17ème kilomètre, soit après 12km à l’extérieur, on revient enfin dans le parc. Je commence à traîner un peu des pieds mais j’ai une satisfaction intérieure qui me pousse à continuer.
Je suis en train de prendre ma revanche sur le Semi de Paris, je reprends confiance. Je termine les derniers mètres un peu dans le mal, mais qu’importe.
Je franchis cette ligne d’arrivée. « BORDEL !!!! » (Pardon… mais c’est libérateur !).
Je suis FINISHER !!!
Je récupère ma médaille, ma banane, mon eau. Je reprends mon souffle et ma dignité. Et je marche, j’erre un peu, le regard vitreux, l’esprit hagard, mais soulagée.
Je me rend compte que sous la pression je me suis contractée tout le dos et le bras droit, c’est con quand on sait qu’on doit conduire pour rentrer.. Du coup, un saut chez les ostéopathes de l’évènement et on repart, plus heureuse que jamais.

Désolée pour ce résumé qui n’en ait finalement plus tellement un…
Comme vous pouvez vous en douter, je garde, encore aujourd’hui, un souvenir incroyable de cette course. Elle était chère, mais elle est devenue chère à mon coeur (jeu de mot !!). Je n’ai aucun regret, si ce n’est de pouvoir y participer cette année…
Et cerise sur le semi, la médaille…. Une vraie beauté. ❤
Y avez-vous participé ? Comment l’avez-vous vécu/trouvé ?
Allez-vous participer à l’édition 2017 ? Voudriez-vous la faire ? Pourquoi ?
Quelle course a été la meilleure ?
PS : Petite déception : pas de brunch à l’arrivée… 😦
NB : Un truc vraiment bien sur cette course aussi se sont les ravitaillements tous les 2,5km, idéals quand on a tendance à vite surchauffer comme moi….! 😉